Kévin Brocheray Soirée Improvisation Cours Clément

Interview des élèves : Kévin Brocheray

Parmi nos élèves, il y en a, comme Kévin, qui sont partout. Et pour mettre des paillettes dans notre vie, ce joyeux luron a décidé de monter sur scène. Du One-Man-Show au théâtre, Kévin vous dit tout de sa passion, qui peu à peu, se transforme en vrai métier ...


Qui es-tu ? 


Je suis Kevin Brocheray, élève au Cours Clément et à la Manufacture de l’Acteur. J’ai 30 ans et j’exerce en tant que chirurgien dentiste à mi-temps. Donc si vous avez des problèmes de dents ne venez pas chez moi parce que je ne suis rarement là ! 


Quel est ton parcours au Cours Clément ?


J’ai commencé au Cours Clément en 2019. A l’époque j’habitais encore à Metz et je faisais l’aller-retour en train pour mes cours avec Clémence Carayol et Sandra Colombo. J’avais énormément faim de théâtre et quand j’ai vu le slogan du cours “Ce n’est pas parce que c’est du théâtre qu’il ne faut pas se prendre au sérieux” , je savais que c’était là que je voulais être ! Le covid m’a poussé à venir sur Paris pour suivre vraiment des cours et j’ai décidé de rentrer à La Manufacture de l’Acteur, le cursus professionnel des Cours Clément. 


Pourquoi faire du théâtre ? 


Parce que c’est un des seuls endroits où tu peux te permettre d’être : ou totalement différent, ou totalement toi-même. Il y a une liberté d’être et de faire qui est folle. Maintenant ça te donne beaucoup de choses mais ça t’en demande énormément aussi, du lâcher prise, du travail,...


Qu’est-ce que tu aimes au Cours Clément ? 


La multitude des cours qui sont proposés. A l'époque, je me suis décidé pour le cours d’interprétation et le cours de One-Man-Show, mais il y a de la comédie musicale, du cinéma, de l’improvisation. 


Un conseil à donner à ceux qui veulent faire du théâtre ? 


N’hésitez pas premièrement, parce que si vous vous posez la question, c’est que l’envie est là et que vous avez déjà décidé, quelque part. Et puis venez comme vous êtes ! #MacDonald ! Non mais plus sérieusement, n’essayez pas d’être quelqu’un d’autre. 


Récemment, tu es monté sur scène pendant la Soirée d’improvisation pour présenter ton sketch. Est-ce que tu peux nous en parler? 


Je peux en parler sans vomir, maintenant que c’est passé ! C’était génial, une opportunité de dingue et j’aimerais remercier Sandra pour ça. C’est une des rares fois dans ma vie où j'aurais l’opportunité d’avoir 500 personnes devant moi, et c’était incroyable. C’est un texte que j’ai écrit moi-même en plus, et le public était d’une bienveillance incroyable. Depuis la première fois où j’ai mis les pieds sur scène, ça doit être un des moments les plus intenses. C’est pas humain d’être sur scène devant 500 personnes ! 


Ton niveau de trac avant de monter sur scène  ? 


Pour le coup, je n’ai pas eu plus de trac au Palais des Glaces avec un public de cette taille qu’au Montmartre Galabru avec Sur Le Fil (la pièce montée avec Clémence Carayol, ndlr) où il y avait une centaine de places. C’est toujours la même chose, comme avant un rencard, boule au ventre, impossible de manger ou de boire, et je parle énormément. Je pense que le trac ne part jamais, peu importe le temps qui passe et l’habitude d’être sur scène. 


Quel a été ton déclic pour faire la Manufacture de l’Acteur ?


Je crois que c’était quand j’étais dirigé par Clémence pour Sur Le Fil. Mon déclic a été provoqué par le fait d’avoir été dirigé par elle, d’avoir retranscrit ce qu’elle voulait, en étant à la foi moi-même, à la fois dans la composition de personnages, et tout ça avec le groupe. C’est pour ça que je me suis dirigé vers La Manufacture de l’Acteur en sachant qu’elle y était directrice pédagogique

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Sur quels aspects aimerais- tu t'améliorer ? 


Tu as 20 minutes ? Ma voix, j’aimerais travailler dans mes mediums graves. J’aimerais aller vers d’autres rôles aussi que des rôles d’adjuvants un peu comiques, et aller jouer des choses plus dramatiques, plus ancrées, plus terrestres. J’ai tendance à partir un peu dans tous les sens. 


Un mot de la fin ? 


Comme dirait Jeanne Moreau, le théâtre, c’est la vie !